Sculpteur né à Nice en 1956, Jean-Louis LANDRAUD est autodidacte.

Ses bronzes ont une base figurative, mais il va jouer sur la fraction des corps, sur les vides, leur donnant une grande légèreté qui contraste avec le matériau.

 »Ses compositions étonnent par leur coté aérien. Cet « appel d’air » vous happe vers le haut, dans une démarche onirique qui rend l’invisible quasiment palpable et tangible. La beauté ici conjugue présence et absence, exprimant la complémentarité des corps, oscillant entre le matériel et l’éthéré, entre la précision et le réalisme. » (Nice-Matin)

C’est dans la beauté du corps humain que Jean-Louis LANDRAUD va puiser sa première source d’inspiration. Au cours de l’année 2007, une autre source d’inspiration se présente à lui :  » Pour moi le rêve est la porte ouverte sur la création : il me paraît donc essentiel pour un artiste de pouvoir rêver. Un problème de santé en 2007 a altéré ma capacité à rêver ; je la crus alors éteinte. Plusieurs mois s’écoulèrent ainsi … Puis vint le temps des cerises. Quelques cerises à regarder posées là sur ma table d’atelier … la simplicité et la pureté de ce fruit me remplissent soudain d’émotion : sa couleur « rouge » si chaude, qui évoque le sang, la vie fragile et éphémère comme celle du temps des cerises, ses formes si pures qui empruntent les courbes du corps humain. Des cerises porteuses de renouveau et de printemps … Des cerises à manger, non par faim mais par gourmandise, rien que pour le plaisir … Lentement, très lentement, et grâce aux cerises, le rêve réinvestit ma vie.

C’est pourquoi j’ai décidé de faire des cerises « mon » symbole de Vie, j’en fais aujourd’hui ma seconde signature.

In english:

Sculptor born in Nice, in 1959, Jean-Louis LANDRAUD is self-taught.

His bronzes have a figurative base, but he is playing on bodies’ fraction, on spaces, bringing up a real lightness contrasting with material.

“His compositions amaze by their aerial feel. This draft brings you up, toward an oneiric sout making the invisible practically palpable, tangible. Beauty here combines presence and absence expressing bodies complementarity, oscillating between material and ethereal, between precision and realism” (Nice Matin)

From the human body’s beauty, Jean-Louis Landraud has drawn his first source of inspiration. Along the year of 2007, another source of inspiration turns up: “According to me, Dream is the open door to creation”. Therefore, it appears essential for an artist to be able to dream. An heath issue in 2007 affected my ability of dreaming, I believed it turned off. A few months sliped by that way… Then came the time of cherries. A few cherries laying down on my workshop table, to look at: its simplicity and purity suddenly feel me up with emotion, it’s color “red” so worm, calling up blood, fragile and transient life as the one of the time of the cherries, it’s shape so pure imitating the human body curves.

Cherries, revival and spring carriers… Cherries to eat, not for hunger but for pleasure, pleasure only… slowly, very slowly. And thanks to cherries, Dream reinvests my life.

This is why I choose cherries to become “my” symbol of life; I make it today my second signature.